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bysohealthy naturopathie RGO

Quand le reflux gastro-œsophagien devient trouble digestif 

Temps de lecture : 9 minutes

Pas si banal que ça

Il nous arrive à tous, de temps à autre, de constater que ce que nous avons avalé ne passe pas. Pire, ça remonte ! 

C’est ce que l’on appelle un reflux gastro-œsophagien (RGO).

Une appellation longue qui décrit un phénomène normal lorsqu’il est sporadique (reflux physiologique), pouvant devenir un véritable trouble digestif lorsqu’il s’installe.

Il touche actuellement 10 à 20% de la population occidentale, 10% de la population française. Des chiffres en hausse car liés à des habitudes et conditions de vie qui constituent un terrain propice.

De quoi s’agit-il ? Quels en sont les symptômes et manifestation courants ? Quels en sont les effets moins connus ? Comment peut-on prévenir le passage à un véritable trouble digestif ?

Partons à la découverte des mécanismes des RGO pour mieux les comprendre. Etape primordiale pour apporter une réponse naturelle, non invasive et efficace sur-mesure.

Un peu d’étymologie 

L’étymologie du reflux gastro-œsophagien est passionnante et vaut qu’on s’y attarde. A elle seule, elle en décrit les principaux acteurs et nous aide à en cerner les caractéristiques.

Le terme reflux indique une remontée et, dans ce cas précis, il s’agit d’une remontée acide. 

“Gastro” vient du grec ancien “ventre, estomac”. L’emploi actuel se rapporte essentiellement à l’estomac. C’est de là que proviennent les substances acides et les aliments non digérés contenus dans les remontées.

Enfin, l’adjectif “œsophagien”, du grec ancien lui aussi, associe la notion de “porter” et “manger”. Par extension : qui transporte ce que l’on mange. C’est bien là le rôle de notre œsophage.

Nous sommes au cœur du système digestif et de la dynamique digestive. Je vous invite à découvrir les deux en détail dans ce précédent article. 

Acide : pour le meilleur et pour le pire 

J’ai mentionné ci-dessus les remontées acides. En effet, ces acides gastriques notamment, jouent un rôle digestif essentiel.

Dans notre estomac, les sucs gastriques se chargent de la décomposition des aliments. Il s’agit d’une étape chimique qui s’allie à l’étape mécanique de la progression de notre bol alimentaire. Mieux encore, l’acide gastrique nettoie le bol alimentaire de tous les éléments pathogènes qu’il peut contenir.

Le rôle de ces sucs est d’autant plus important que leur action nous permet d’assimiler les nutriments et donc de véritablement nourrir notre organisme.

Dans le cas des reflux gastro-œsophagiens, les acides deviennent problématiques. Ils accompagnent en effet les remontées de l’estomac  vers l’œsophage. La paroi de ce dernier n’est pas équipée pour y faire face. A noter qu’en cas d’excès d’acidité gastrique, la paroi de l’estomac peut quant à elle se dégrader. C’est ce qui donne lieu aux ulcères.

Manifestations connues… 

Les manifestations de ce reflux sont immédiates, à commencer par une inflammation de l’œsophage. Des sensations de brûlures (pyrosis), des irritations plus ou moins intenses, des régurgitations. Ces dernières se caractérisent par des remontées d’une partie du contenu de notre estomac. Elle ne s’accompagnent généralement ni de nausées, ni de vomissements en tant que tels et peuvent être assez subites.

… et moins connues

Il est intéressant de noter que de nombreux symptômes moins connus peuvent aussi être associés aux RGO. Ils peuvent brouiller les pistes, être mal interprétés ou ignorés, constituant ainsi un obstacle majeur aux soins.

Voici quelques-uns de ces symptômes cachés ou trompeurs :

  • Dysphagie : vous est-il déjà arrivé de sentir que la dernière bouchée ne passait pas ? Elle reste comme en suspens en bas de votre œsophage… C’est gênant car cela vous empêche de déglutir normalement les aliments. La dysphagie peut être passagère, mais elle peut aussi s’installer. Dans ce cas, elle complique de façon significative la prise d’aliments solides.
  • Symptômes pulmonaires : cela vous étonne ? Une toux chronique, sèche, des infections pulmonaires et bronchites à répétition peuvent aussi être en relation avec les RGO, une fois écartées toutes les autres causes possibles. En effet, ces manifestations peuvent être dues à ce qu’on appelle le spasme bronchique en réaction à la présence d’acide.
  • Troubles de la zone ORL : là aussi, une fois les autres sources possibles écartées, la piste des RGO peut être envisagée. Parmi les signes révélateurs, l’écoulement nasal postérieur (vous savez, celui qui vous oblige à avaler sans arrêt…), un rhume persistant, la perte de voix ou une voix rauque, la sinusite chronique, l’angine chronique… Comment ces symptômes s’expliquent-ils ? Par l’action de l’acide gastrique sur les muqueuses.
  • Douleurs thoraciques : dans ce cas de figure, pensez à écarter tout risque de cause cardiaque avant de mettre ces douleurs en relation avec les RGO. Ces derniers peuvent se manifester par une douleur oppressante au thorax pouvant aller jusqu’à entraver la respiration.

Les racines du mal

Pourquoi sont-ils si importants, ces symptômes cachés ? Parce que s’ils sont mal ou insuffisamment pris en compte, les soins apportés peuvent intervenir trop tard ou ne vont résoudre que la partie visible du problème ! 

C’est ainsi que l’on va soigner l’angine, par exemple, sans avoir la vision d’ensemble de ses causes. Sans s’attaquer aux racines de la pathologie ! 

Et là, c’est retour à la case départ. Autrement dit, nouvelle apparition de ladite angine, au risque qu’elle devienne chronique. Des prises médicamenteuses à répétition et de moins en moins efficaces. 

Triple peine

Qu’en est-il des causes des RGO ?

La première est d’ordre mécanique ⚙️. Elle met en cause le sphincter inférieur de l’œsophage. Ce muscle circulaire agit tel un clapet : il empêche le contenu de notre estomac de remonter la pente jusque’à l’œsophage. Ainsi fermé, il garantit la bonne progression (dans le bon sens !) du bol alimentaire. De même, l’acide gastrique agit dans l’estomac, dans un milieu prévu à cet effet.

Les dysfonctionnement du sphincter peuvent être dus à son relâchement ou son affaiblissement. Parmi les origines de cet endommagement du sphincter :

-Surpoids

-Obésité

-Tabagisme

-Grossesse

-Infection par la bactérie Helicobacter pylori (votre médecin pourra vous prescrire les examens nécessaires à son identification)

-Médicaments (certains antidépresseurs, anti-inflammatoires ou médicaments prescrits en cas d’asthme, par exemple).

La deuxième cause est d’ordre chimique ⚗︎ et concerne le taux d’acidité de notre estomac. En première ligne, on pense à un excès d’acide gastrique qui causerait en quelque sorte un débordement… Mais ce n’est pas là que réside le problème !

Enfin, la troisième cause, elle aussi d’ordre chimique, concerne le manque d’enzymes digestives. Leur rôle consiste à décomposer les molécules des aliments pour en faciliter le passage et l’absorption. Leur insuffisance peut être due notamment à un déséquilibre du microbiote (dysbiose) provoqué par… une alimentation de piètre qualité.

Mais où est passé l’acide chlorhydrique ?

Cela peut sembler surprenant, mais la cause des RGO est avant tout un faible taux  d’acidité gastrique. C’est ce que l’on appelle l’hypochlorhydrie. 

A l’origine de cette insuffisance d’acide chlorhydrique, plusieurs facteurs :

-l’âge,

le stress chronique,

-l’infection par la bactérie Helicobacter pylori,

-la consommation excessive d’alcool,

-l’utilisation prolongée de certains médicaments.

Quelles conséquences directes ?

Parmi les conséquences ➡️ directes de manque d’acide chlorhydrique, nous retrouvons une mauvaise digestion. Les aliments ne suivent pas leur parcours comme ils le devraient tout au long du système digestif. Ils finissent par stagner et fermenter (flatulences et ballonnements en vue…).

L’estomac ne se vide pas correctement et la pression exercée sur le sphincter inférieur de l’œsophage augmente, l’empêchant de se refermer correctement. C’est, littéralement, la porte ouverte aux RGO.

N’oublions pas enfin qu’une mauvaise digestion se traduit aussi par une mauvaise assimilation des nutriments et, à la longue, par des carences.

La solution réside dans l’augmentation du taux d’acide chlorhydrique dans l’estomac. Cela permettra d’une part, de relancer ⤴️ le processus digestif et la vidange gastrique et, d’autre part, de retrouver le bonne fermeture du sphincter inférieur. 

Faites le test !

Pour connaître le niveau de notre acidité gastrique, il existe un test tout simple à faire ! Il est à faire à jeun, plusieurs jours d’affilée. Pour cela, il suffit d’avaler un verre d’eau tiède avec une 1/2 cuillère à café de bicarbonate de soude alimentaire.

Et d’attendre l’éructation qui devrait suivre !

Si elle se manifeste immédiatement, le taux d’acidité est bon. Si elle se manifeste après trois minutes, cela traduit une acidité moyenne. Au-delà de trois minutes, c’est une preuve d’hypochlorhydrie. 

Médicaments et chirurgie 

Les deux premières solutions proposées aux personnes souffrant de RGO sont les médicaments et la chirurgie.

Les premiers incluent les anti-acides. A la lumière de ce que nous avons vu précédemment à propos de l’hypochlorhydrie, ce choix a de quoi surprendre. Et pour cause. Ce type de médicaments vise la diminution de l’acidité. Une solution qui la plupart du temps n’est qu’extrêmement temporaire et ouvre la voie à la rechute.

La chirurgie est celle éventuellement proposée en bout de course, notamment aux patients qui ne souhaitent (ou ne peuvent) plus prendre de médicaments. Ils peuvent alors se voir proposer une fundoplicature. Notons au passage que celle-ci s’accompagne par la suite d’effets indésirables tels que les ballonnements, les lourdeurs et des difficultés de déglutition. 

Les IPP au cœur de la polémique

Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) font couler beaucoup d’encre car semblent être contreproductifs. Pourquoi ? Parce qu’ils sont prescrits comme traitement de longue durée et s’accompagnent alors d’effets secondaires ou indésirables significatifs. Appelons ça la rançon du succès… Et rappelons-nous que la dose, c’est bien souvent le poison ☠️.

Ces médicaments sont conçus pour inhiber la pompe à protons, système enzymatique impliqué « dans la sécrétion d’acide chlorhydrique par les cellules gastriques » (source : Dictionnaire de l’Académie de Médecine.) Elle est également utile pour capter la vitamine B12 et le magnésium. En cas de prise prolongée d’IPP, le patient risque de souffrir d’un déficit en vitamine B12 et magnésium, nécessaires à l’énergie de nos cellules et donc à notre vitalité en général.

Parmi les effets néfastes constatés sur a longue durée :

– dépendance

– effet rebond

– infections digestives : les IPP contribuent à juguler la production d’acide gastrique. Or, cette acidité a pour rôle d’éviter la prolifération bactérienne dans le système digestif et notamment l’estomac ! Le nettoyage du bol alimentaire n’a donc pas lieu. Les répercussions se font sentir jusque dans les intestins où l’on constate l’apparition d’un SIBO, soit une prolifération infectieuse (cet article en parle de façon détaillée).

– infections respiratoires : elles aussi sont la conséquence de la diminution de l’acidité gastrique qui laisse libre cours aux anaérobes responsables de ce type d’infection.

– risques oncologiques : inhibition de l’acidité gastrique modifie la flore gastro-œsophagienne et augmente la concentration en nitrates gastriques. A terme, elle induit la transformation des muqueuses pouvant donner lieu à des tumeurs. 

Existe-t-il une manière douce ? 

Comment intervenir de manière plus douce et respectueuse du terrain de chacun ? 

Jetons un œil sur l’acupuncture, par exemple. Selon la médecine traditionnelle chinoise (MTC), l’estomac correspond à l’organe central en lien avec toute une panoplie d’autres organes (foie, reins, poumons…). Les RGO sont la manifestation de l’énergie (le Qi) qui se dirige vers le bas au lieu de se diriger vers le haut. Pourquoi cette inversion ? Elle est le résultat de l’alimentation, des émotions et du surmenage.

L’acupuncture vise alors à remettre les choses dans le bon sens ⬇️ ! Elle se sert pour cela de points de pressions sur les mains, les jambes et l’abdomen tout en dirigeant les aiguilles vers le bas (la bonne direction à prendre).

L’hypnose fait le lien

Cela m’amène à vous parler de l’hypnose. Si ses effets directs sur les troubles digestifs sont encore à l’étude, son utilité dans la gestion de la sphère psychologique n’est plus à prouver.

N’oublions pas que l’intestin est considéré comme notre deuxième cerveau – le lien est établi d’office à présent entre le mental et le système digestif. 

Par ailleurs, l’hypnose s’inscrit dans la même démarche que la naturopathie : elle s’intéresse moins aux symptômes qu’à leurs origines profondes. De plus, il existe plusieurs formes d’hypnose : l’hypnothérapeute choisira celle qu’il estime la plus adaptée en fonction de chacun, ce qui en fait une approche personnalisée, comme on les aime.

Mélatonine à l’étude

Parmi l’arsenal naturel, la mélatonine est également à l’étude, avec des résultats très prometteurs. Elle agit directement sur la relaxation du sphincter. Celui-ci retrouve son rôle de valve et empêche les remontées acides.

Par ailleurs, les études ont montré que la mélatonine est bien plus présente dans le système digestif (estomac et intestin) des personnes saines que chez les individus souffrant de RGO. Petit plus : les premiers résultats positifs ont été obtenus à faible dose et sans effets secondaires. 

L’assiette anti-reflux

J’ai gardé le meilleur pour la fin ! En effet, la nutrition et la micro nutrition sont de loin la meilleure solution. Souvent ignorées ou considérées comme anecdotiques, elles permettent pourtant d’avancer dans le bon sens et d’obtenir de bons résultats.

Nous avons vu que les RGO provoquent une inflammation. Celle-ci entraîne la production de radicaux libres responsables du stress oxydatif dans notre organisme. Je décris en détail ce processus dans cet article que je vous invite à (re)lire.

Quoi de mieux que les anti-oxydants pour lutter contre ce type de stress ? Nous allons alors favoriser l’absorption d’aliments tels que les fruits et légumes. Ceux hauts en couleurs renferment typiquement beaucoup d’anti-oxydants.

⚠️  Bémol de taille en ce qui concerne les fruits : ils contiennent des acides fruitariens qui peuvent venir s’ajouter à un terrain déjà acide, ce qui est évidemment à éviter. Je préconise donc plutôt les légumes verts et les légumineuses qui sont alcalinisants. Eventuellement, je peux également me tourner vers la micronutrition et une supplémentation en lithotamne. Cette algue agit tel un tampon face à l’acidité et présente aussi l’avantage d’être riche en magnésium. (Vous trouverez le détail des avantages des algues ici.)

Comme toujours, nous serons attentifs au mode de cuisson choisi : pour préserver les bienfaits des aliments, mieux vaut cuire à basse température et lentement grâce à la cuisson douce (je vous en reparle plus bas ⬇️). Je vous renvoie à cet article pour plus de précisions concernant les modes de cuisson et le vitaliseur de Marion.

Citons également dans les aliments riches en anti-oxydants les fruits de mer, les algues et les graines germées. De quoi varier les plaisirs et les goûts ! Ce qui est un avantage certain, notamment si vous avez des carences causées par les RGO.

Adieu la troupe !

Les aliments à éviter sont tout aussi importants : plats ultra-transformés riches en “mauvaises graisses”, friture, charcuterie, boissons gazeuses qui dilatent l’estomac, alcool… Parmi les plats ou ingrédients à oublier, citons tout ce qui acidifie notre assiette, source de RGO : farines blanches, sucre raffiné, blé, produits transformés, produits laitiers… Pour mieux comprendre quels aliments choisir tout en se faisant du bien, je vous invite à consulter cet article.

En ce qui concerne les boissons, mieux vaut boire de l’eau plate et éventuellement des tisanes. Pendant longtemps, le thé et le café ont été pointés du doigt. Ces dernières années, le doute semble s’être installé à leur propos et leur implication dans les RGO ne semble plus aussi significative… Affaire à suivre.

Eviter la spirale infernale

Afin d’éviter de sombrer dans la spirale infernale des RGO, il est capital de prendre le mal à la racine et surtout, en amont. La prévention et la sensibilisation demeurent la meilleure arme. Les résultats dans le traitement des RGO sont d’autant plus satisfaisants et durables que ces troubles sont pris tôt !

Pour cela, il faut aussi faire fi des croyances selon lesquelles il est normal d’avoir des reflux. C’est vrai. Jusqu’à un certain point ! Combien de fois ai-je entendu les phrases du type “C’est normal d’avoir mal à l’estomac ! Mais tout le monde a des remontées acides !”.

Or, si les RGO sont répétés et invalidants,  consultez un spécialiste et ne vous fiez pas à la banalisation des troubles digestifs. Cela est d’autant plus nécessaire qu’une identification et un traitement précoces et adaptés permettent d’éviter les complications.

Celles-ci sont nombreuses et lourdes. Elles peuvent aller de l’inflammation de l’œsophage (œsophagite) au cancer, en passant par le rétrécissement œsophagien (sténose) et les ulcères. Rapprochez-vous de votre médecin généraliste afin qu’il puisse éventuellement prescrire les examens nécessaire à l’identification d’un SIBO ou Helicobacter pylori.

Adopter les bons gestes

Au-delà des approches naturelles évoquées plus haut (liste non exhaustive), les bons gestes sont ceux du quotidien. Ils requièrent peu de moyens et quelques petites adaptations pratiques. 

Par exemple, prêtons attention aux heures de prises des repas. Mieux vaut éviter de manger et d’aller directement se coucher. La position allongée en cas de dysfonctionnement du sphincter inférieur ne fera que favoriser les remontées acides. D’ailleurs, rehausser l’oreiller de 10 à 15 cm est aussi une bonne consigne.

Manger deux bonnes heures avant l’heure du coucher, c’est nettement préférable. De même qu’éviter le grignotage tout au long de la journée ou de la soirée. Je vous conseille la lecture de cette publication à ce propos.

Les adeptes du grignotages maintiennent leur estomac en activité à longueur de journée. Conséquence ? Le système digestif travaille non-stop ! Or, cette hyperactivité gastrique peut elle aussi contribuer à entretenir les RGO. Mieux vaut donc éviter de manger à toutes les heures et sans relâche afin de permettre au système de se mettre au « repos » et de se nettoyer correctement.

Changement de cap !

Je vous le dis souvent en consultation et sur les réseaux sociaux : le moment du repas doit être une véritable parenthèse. 

Pour cela, adieu les écrans en tout genre et le multitasking ! Ils laisseront la place à la pleine conscience, à la lenteur (voici une publication récente à propos du “slow”) : mâcher, poser les couverts entre chaque bouchée, ce sont autant de gestes qui facilitent la digestion. La mastication a véritablement son mot à dire : lorsqu’elle se fait lentement  et longuement, elle favorise la salivation. Or, la salive contient des composés qui protègent la paroi de l’œsophage… Ça tombe bien. 

Alors, êtes-vous prêts à changer vos habitudes et bousculer les idées reçues ? Veillez à vous faire accompagner par un professionnel. Vous souhaitez m’en parler ? Je suis à votre écoute ici, sur Médoucine et les réseaux sociaux.

Sonia

Photos : Road Trip with Raj, Julien Tromeur, Fabian Bachli, Tyrone Blight Avery, Anastasiia Chepinska, Allgo, Pure Julia, Towfiqu Barbhuiya, Anthony Tran, Katherine Hanlon, Gabriel Silverio, Jess Bailey, Alexander Kirov, Yulia Marvienko et Sahand Hoseini via Unsplash.

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