5594636637.8dd5717.718a7d5c0b534ba18496c5e0daead375
bysohealthy covid convalescence

Covid : convalescence au naturel

La crise sanitaire mise au jour par l’épidémie de coronavirus depuis deux ans remet au centre de nos préoccupations une donnée clé de notre vie : la santé et ses multiples enjeux.

Nombreuses sont les personnes a avoir été touchées par la Covid-19 et à batailler ? pour remonter la pente. Par son approche holistique, non invasive et naturelle, la naturopathie ouvre plusieurs pistes intéressantes et complémentaires. Elles permettent de renouer avec notre vitalité, bien-être physique, psychique et santé !

Reprendre son souffle

Parmi les principaux signes qui perdurent après l’infection à la Covid-19, l’essoufflement, les douleurs thoraciques et une capacité respiratoire réduite. Touchés par le virus, les poumons sont malmenés. Ils peuvent avoir du mal à reprendre le dessus, à tel point que les symptômes peuvent se faire sentir jusqu’à 7 mois plus tard (Covid au long cours).

Reprendre son souffle petit à petit peut passer par des séances d’ostéopathie et de kinésithérapie. Les exercices de ré-expansion pulmonaire permettent de réapprendre à respirer en profondeur.

La cohérence cardiaque ? est une approche efficace et pratique à mettre en place chez soi. Grâce à elle, les palpitations et la tachycardie sont réduites et le souffle s’améliore, pas à pas.

L’huile de Haarlem est un remède à base de soufre recommandé en cas de toux persistante et souffle court. Le soufre présente la particularité d’être bien absorbé par l’organisme, de favoriser la cicatrisation en cas de lésions des muqueuses et de protéger ? les poumons.

Et essayons aussi de faire tomber le masque lorsque c’est possible : au grand air, loin de nos semblables. Inspirons et expirons en conscience, exprimons notre gratitude face à cette fonction respiratoire retrouvée !

Bol d’air

Je vous parle souvent du bol d’air Jacquier. Cette méthode d’oxygénation naturelle a été mise au point par René Jacquier, biochimiste ?. Elle prend en compte le premier rôle de l’oxygène : apporter de l’énergie à notre organisme.

Le processus se situe à l’échelle cellulaire : grâce à l’oxygène, les cellules produisent l’énergie ⚡️ dans notre corps. D’où l’importance cruciale de notre bonne oxygénation. Or, grâce à l’ajout d’huile essentielle de résine de pin (la térébenthine), le bol d’air Jacquier exploite ce transporteur d’oxygène pour accroître et entretenir notre capacité d’assimilation de l’oxygène et sa biodisponibilité. Les séances durent quelques minutes par jour et équivalent à une heure de promenade en forêt. Elles visent à fournir un oxygène facilement assimilable et exploitable. Et le petit plus ? Il est apporté le plus naturellement du monde à nos cellules.

Lorsque nous avons réussi à récupérer quelques forces, pourquoi ne pas prévoir une balade en forêt ? Les effets bénéfiques d’un bain de forêt (shinrin-yoku) ne sont plus à prouver. Les phytoncides présents dans les forêts de conifères exercent une action anti-fongique, anti-septique et anti-inflammatoire naturelle. Tout en stimulant notre odorat !

Santé cellulaire en première ligne

Les recherches menées depuis l’apparition du coronavirus on montré que notre santé cellulaire est véritablement mise à mal par le virus. Les mitochondries semblent être en première ligne. Ces organites se situent dans nos cellules et agissent telles de véritables centrales énergétiques. En effet, elles fabriquent le “carburant” grâce à la respiration ? cellulaire. Elles brûlent graisses, sucres et oxygène afin de produire l’énergie ou ATP qui nous est nécessaire. On en revient ainsi ? à l’utilité des séances de bol d’air Jacquier qui accélère la production des mitochondries.

Co-enzime Q10

Quant à la co-enzime Q10, même si notre corps la fabrique naturellement, elle décroît avec l’âge. Or, elle participe elle aussi à l’énergie mitochondriale et intervient dans la régulation du rythme cardiaque.  Elle améliore la respiration en diminuant les essoufflements. Cependant, attention aux contre-indications. Rapprochez-vous de votre naturopathe pour savoir quand et comment la prendre.

Préserver l’intégrité cellulaire

La Covid-19 s’attaque à nos mitochondries car il a été observé qu’elle en dérègle les fonctions. C’est ce processus “manipulateur” qui lui permet entre autre de passer entre les mailles de notre système immunitaire et de se répliquer à l’envi. Résultat de l’opération : c’est l’ADN mitochondrial qui est endommagé !

Alors, afin de lui venir en aide, l’activité physique est préconisée aux côtés d’une alimentation saine et vivante. Cette dernière favorise l’absorption de fruits, légumes, noix, graines et fruits de mer. L’objectif est d’apporter suffisamment de vitamines et de minéraux pour encourager un fonctionnement optimal. Dans la mesure du possible, le repos grâce à un sommeil ? réparateur est aussi fortement conseillé. En effet, pendant cette pause, nous nous débarrassons des déchets métaboliques toxiques pour les mitochondries.

Enfin, autre allié de taille pour l’intégrité cellulaire (mais aussi tissulaire et immunitaire), le glutathion. Il se distingue par son efficacité dans la neutralisation d’agents pathogènes causant l’oxydation cellulaire, jouant ainsi un rôle décisif dans le cycle de vie cellulaire. Cet antioxydant est endogène, il est produit naturellement par notre organisme. Toutefois, sa production diminue avec l’âge. Or, la bonne nouvelle, c’est qu’on le trouve aussi dans l’alimentation ! C’est le cas des crucifères (choux, brocolis, cresson…), des protéines animales (poisson, volaille…) des oignons, de l’ail et des échalotes. Sans oublier qu’il existe aussi sous forme de supplément injectable ou liposomal à prendre par voie orale.

Précieux émonctoires

Les émonctoires sont les portes de sortie des déchets présents dans notre organisme. Ces déchets, (alimentation transformée, pollution, tabac, alcool…), doivent quitter notre corps grâce à nos 5 émonctoires :

-le foie

-la peau

-les reins

-les poumons

-l’intestin

De leur bon fonctionnement dépend entre autre la bonne santé et la bonne réactivité de notre… système immunitaire. Notre immunité est pluri-factorielle car elle dépend :

-des apports adaptés

-de la bonne évacuation des déchets

-du bon équilibre psychique et physique

Ces modes de fonctionnement ne sont pas isolés : ils sont reliés ? les uns aux autres et font écho à l’importance d’une approche holistique dès lors que l’on parle de bien-être et de santé. La défaillance de l’un entraîne la surcharge de l’autre, avec l’apparition de dysfonctionnements à la clé.

Tout en douceur

Par conséquent, il est capital pendant la convalescence de soutenir autant que possible l’activité des émonctoires.

Pour cela, essayons avant toute chose de ne pas les surcharger. Une alimentation saine et naturelle, des exercices respiratoires ciblés, une bonne hydratation ? et un minimum d’activité physique devraient leur permettre d’être efficaces. Et sans pour autant être énergivores à un moment où le corps est affaibli et tente de retrouver son rythme et son harmonie.

L’occasion parfaite pour…se mettre au vert ! Pensons à intégrer les légumes verts à notre alimentation quotidienne. En effet, ils ralentissent le vieillissement cellulaire et sont une précieuse source d’énergie. Quant à leur belle couleur verte… elle est due à la chlorophylle qui se charge de nettoyer nos intestins de tous les éléments perturbateurs ! Ce nettoyage est d’autant plus nécessaire que souvent la prise médicamenteuse liée à la Covid-19 se traduit aussi par une accumulation chimique dans l’organisme.

Soutenir notre foie

Le foie est particulièrement mis à l’épreuve en cas d’attaque virale. Sur-sollicité, il appréciera l’apport en NAC (N-acétylcystéine) qui aide à le détoxifier et est utilisée en cas d’insuffisance hépatique et hépatotoxicité.  Là aussi, rapprochez-vous de votre naturopathie avant de l’intégrer à votre arsenal post-Covid.

Mais où sont passés le goût et l’odorat ?

Parmi les symptômes les plus persistants de l’après Covid, la perte d’odorat – anosmie – et de goût – agueusie.

Or, il existe des aides adaptées à ces deux sens intimement liés.

Par exemple, les huiles essentielles de rose ?de damas, d’eucalyptus, de citronnelle et de clou de girofle en olfaction semblent permettre une certaine amélioration de l’odorat. De plus, un régime alimentaire riche en acide gras (oméga 3) tendrait à réduire l’atteinte de ce sens. Et l’orthophonie semble aussi être une solution efficace, au-delà de la rééducation spécifique à la récupération de l’alimentation et de la communication.

Par ailleurs, il semblerait que le retour à l’odorat et au goût passe par une véritable rééducation ! C’est dans cet objectif que l’application covidanosmie.fr a été développée. Gratuite et simple d’utilisation, elle propose l’utilisation protocolaire d’huiles aromatiques à haute concentration et un module de stimulations visuelles.

Autre bon réflexe abordé plus en détail ci-après : la supplémentation en zinc et vitamine D.

Outre l’aide organique qu’une telle pratique peut apporter, le soutien moral ne doit pas être sous-estimé, lui aussi. Le plaisir ? que nous éprouvons grâce aux sens que sont l’odorat et le goût sont un puissant moteur de motivation et une source d’espoir certaine !

Psychologiquement vôtre

Et puisque nous parlons du volet psychologique… n’oublions pas les séquelles émotionnelles d’une maladie aussi méconnue et anxiogène que la Covid-19.

Sa survenue s’est entre autre démarquée par un pic de stress ambiant fortement entretenu par les médias. Rapports, reportages, JT, articles, conférences de presse, annonces contradictoires contribuent à faire monter en flèche ? stress, anxiété et leur cohorte de manifestations.

Sans oublier la peur innée de la maladie et de la mort ancrée en chacun de nous… Alors à terme, c’est un cocktail néfaste pour notre équilibre psychique qui se met en route et distille son venin. De façon insidieuse, il amoindrit nos résistances psychiques, contribuant à l’installation d’une forme supplémentaire de fatigue et de souffrance.

SOS Sophrologie

Lors de la phase de convalescence, il est important de prendre en compte l’aspect psychologique de la maladie. Pour cela, il existe plusieurs pratiques, parmi lesquelles la sophrologie. Elle allie techniques spécifiques visant à relâcher les tensions et exercices respiratoires permettant, là encore, de mieux oxygéner les cellules.

L’objectif poursuivi est le retour à un équilibre ⚖️ psychique qui ne manquera pas d’avoir un effet positif sur l’ensemble du système immunitaire.

De plus, je vous renvoie à cet article du blog sur le burnout : vous y trouverez des conseils utiles pour apprendre à vous écouter, à vous connecter à votre corps et à ses besoins, à votre mental et ses messages. Ils vous permettent de vous retrouver, d’établir le rythme qui vous convient le mieux au fil de la convalescence afin de progresser de façon adaptée ?? et personnalisée.

Moment présent

Pour un petit coup de pouce dans ce sens, ayons le réflexe de la méditation pleine conscience. Elle nous encourage à nous tourner vers nos sensations en nous invitant à prêter attention à des détails tels que la température ? de notre tasse de thé, une couleur, une texture… Il s’agit de retisser du lien avec notre corps organique ainsi que nos corps énergétiques.

Relancer le système immunitaire

Il a déjà été question du système immunitaire dans cet article, et pour cause : lors de la convalescence post-Covid nous essayons avant tout de le soutenir et de le relancer ?, sans provoquer un épuisement ultérieur de notre organisme.

Pour cela, il existe quatre angles d’approche principaux que je vous détaille dans cet article du blog :

1 – Alimentation : à noter qu’à la suite de la Covid-19, l’épuisement est là. Le système immunitaire a bataillé dur pour vaincre le virus ! Afin de mobiliser toutes ses ressources là où elles étaient nécessaires, il a mis au repos certains systèmes. C’est le cas du système digestif. Souvent, la convalescence s’accompagne donc d’un faible appétit. Il est important de l’accueillir en tant que tel, tout en profitant de l’occasion pour introduire de nouvelles habitudes comme celles que je vous livre ci-après.

2 – Détoxination

3 – Activité sportive

4 – Gestion du stress

Il en ressort, une fois encore, que notre système immunitaire est un ensemble complexe et délicat qui interagit avec tous les systèmes de notre organisme. C’est là toute sa force et sa fascinante efficacité !

Pour lui venir en aide en période de convalescence, il existe plusieurs aides naturelles ?. A défaut de pouvoir toutes les présenter ici, en voici un florilège qui, je l’espère, vous apportera des éléments de réponse.

Le microbiote, encore et toujours !

Le microbiote est au centre de la réponse immunitaire. L’absorption de probiotiques revient à apporter à notre corps des micro-organismes vivants qui renforcent la barrière intestinale et empêchent les nuisibles de s’en prendre à nous.

A y regarder de plus près, ils jouent 4 rôles essentiels : ils modulent l’activité du système immunitaire intestinal, renforcent ?? l’immunité lorsque le besoin s’en fait sentir, stimulent la fonction barrière de la muqueuse intestinale et ont une fonction anti-microbienne.

Où trouver des probiotiques ?

Ils sont essentiellement présents dans les aliments fermentés : produits laitiers fermentés, légumes lacto-fermentés, miso, tempeh, levure de bière active…

A nous les vitamines !

Autre moyen de relancer le système immunitaire, faire le plein de vitamines ! Surtout la vitamine D et C.

La première affiche des propriétés anti-inflammatoires et immunostimulantes. Un apport de suppléments en vitamine D contribue à diminuer les risques d’infections respiratoires. Bon à savoir, vous ne trouvez pas ?

La deuxième sous sa forme liposomale présente le grand intérêt d’être plus facilement assimilable par notre organisme : elle traverse la paroi intestinale et elle est absorbée notamment par les cellules immunitaires !

Infiniment petit

Les oligo-éléments peuvent aussi venir prêter main forte à notre système immunitaire et l’aider à rebondir. Le zinc est connu pour moduler l’immunité en favorisant la production et l’activation de lymphocytes T qui luttent ? contre les maladies infectieuses. Autre atout non négligeable : le zinc freine la réplication de virus dans le sang.

Il peut être associé à deux autres oligo-éléments précieux : l’or et l’argent ?. L’or permet de soutenir l’action des glandes surrénales et la sécrétion de noradrénaline dynamisante ; l’argent se distingue par ses propriétés anti-infectieuses.

Dans tous les cas de figure, veillez à consulter votre naturopathe ??‍⚕️ avant de vous lancer dans la prise de suppléments : leur posologie doit être adaptée à votre situation et à votre terrain et ne s’improvise pas.

Terre et mer

Que nous nous tournions vers la terre ou la mer… les solutions naturelles ne manquent pas ! Je vous en livre deux très intéressantes : la gemmothérapie et le plasma marin.

La première est la branche de la phytothérapie qui s’intéresse aux bourgeons. Ces derniers concentrent une pléthore de principes actifs, vitamines et minéraux. Efficace dans le soutien du système immunitaire, la gemmothérapie est intéressante plutôt sous forme de cures au long cours.

La mer ? quant à elle ne cesse de nous émerveiller avec ses ressources et le plasma marin ne fait pas exception. Le biologiste et physiologiste René Quinton découvre que la composition minérale de l’eau de mer est semblable à celle du plasma sanguin.

De nos jours, le plasma marin se présente sous deux formes : hypertonique et isotonique. Ce dernier est plus facilement assimilable par notre organisme et convient particulièrement en cas de fatigue et au cours de la convalescence. Cette eau de mer purifiée intervient dans la reminéralisation de notre organisme, le soutien au  à notre système immunitaire et nourrit la cellule en oligo-éléments.

L’union fait la force !

La nature est suffisamment riche et généreuse pour nous apporter de multiples pistes utiles à notre convalescence à la suite de la Covid-19. Plus que jamais au vu de la progression de la maladie et de ses facteurs connus et… moins connus, il est essentiel d’établir un dialogue  ? entre tous les acteurs : corps médical, chercheurs, scientifiques, thérapeutes spécialisés en approches complémentaires et patients.

Eh bien, qui dit dialogue dit aussi écoute, car c’est en recueillant le vécu et le ressenti des personnes touchées que nous pouvons trouver en toute humilité l’alchimie la plus adaptée à chaque cas et au terrain particulier de chacun. Sans oublier que l’écoute est fondamentale lorsqu’il s’agit de tisser un lien humain, d’accepter l’autre et son expérience et de cheminer vers l’ouverture des consciences.

Loin des clivages, n’hésitons pas à échanger à cœur ? ouvert avec soignants, médecins, naturopathes, scientifiques de tous bords, afin que l’expérience individuelle apporte sa pierre à l’édifice de la connaissance collective, le plus naturellement du monde.

Sonia Robino

 

Photos : Julie Aagaard, Polina Tankilevitch, Maria Orlova, Karolina Grabowska, Maria Gloss, Marta Wave, Skylar Kang, Daria Shevtsova, Madison Inouye, David Garrison, Sharon Mccutcheon, Hatice Noğman, Alena Shekhovtcova, Thach Tran and Pavel Danilyuk via Pexels.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.