L’intestin poreux ou l’incompris
Au fil des articles, des émissions et des conférences dédiés à notre intestin – nouvellement baptisé “deuxième cerveau” ?de l’être humain – son rôle clé dans le bon fonctionnement de notre organisme est enfin mis en lumière ?.
Mais, connaissez-vous le syndrome de l’intestin poreux ?
S’il fait encore l’objet d’études insuffisantes et reste mal compris, il apparaît désormais comme un mal bel et bien présent et implanté dans nos sociétés. Bien souvent, qui dit syndrome de l’intestin poreux dit aussi intolérance alimentaire. En effet, la porosité intestinale est entre autre directement liée à l’alimentation.
D’ailleurs, à ce propos, ce billet de blog est en quelque sorte la suite logique ⏭ de celui sur le gluten.
Intestin poreux : signes révélateurs
Les signes révélateurs d’un intestin qui aurait perdu son imperméabilité sont nombreux et variés. Parmi eux :
- Diarrhée
- Constipation ou alternance des deux
- Ballonnements
- Gaz
- Etat dépressif
- Fringales / compulsions alimentaires
- Allergies
- Fatigue chronique
- Intolérance ou allergies alimentaires
- Maladies auto-immunes de type polyarthrite rhumatoïde
- Diabète de type 2
Que révèlent en réalité ces signes annonciateurs ?
Du bon fonctionnement de notre intestin
Avant tout, ils pointent du doigt ?un dysfonctionnement de notre intestin. En bon état de santé, celui-ci agit tel une barrière de protection contre certaines bactéries et molécules ?qui ne sont pas censées passer dans le sang.
Cette barrière est bien réelle : il s’agit de la structure complexe même de la membrane intestinale composée notamment de villosités et de jonctions serrées qui agissent tels des soldats ⚔️en rang serré. Elles garantissent ainsi l’étanchéité de l’intestin.
Quand l’intestin devient une passoire…
Lorsque les jonctions serrées s’écartent, l’intestin perd de son étanchéité. On peut alors parler de perméabilité ou hyperméabilité intestinale. Ce relâchement laisse passer dans le sang des éléments que notre système immunitaire considère comme des ?intrus . Ainsi agressé, le système enclenche son système de défense pouvant conduire à une inflammation. Si cette dernière perdure, on assiste alors à l’apparition de maladies auto-immunes.
Plusieurs causes peuvent être à la source de ce syndrome : alimentation inadaptée et transformée ???, grignotage, utilisation excessive des écrans, manque de contact avec la nature, stress, présence de colorants, conservateurs ou additifs, prise médicamenteuse pouvant altérer la flore intestinale…
Les solutions naturopathiques
Fort heureusement, il existe un arsenal de solutions naturopathiques qui peuvent prévenir ou soulager ! Empruntées à la nutrition, à la phytothérapie ou à l’hydrologie, en voici quelques-unes :
-Elimination d’aliments inflammatoires : charcuterie, huile de palme, produits laitiers et de panification, aliments transformés, excès de gluten…
-Élimination des aliments industriels, des pesticides, insecticides, etc.
-Prise d’aliments permettant de reconstruire la paroi intestinale (eh oui, ce n’est pas tout de changer nos habitudes en aval !) : huile de coco, L-glutamine (acide aminé).
-Priorité aux aliments “sains” : légumes frais, oméga 3, curcuma.
-Ajout d’aliments hypotoxiques / sains : légumes non traités (AB, agriculture raisonnée), protéines animales de bonne qualité (AB, Label Rouge).
-Cure drainante à l’aide de la phytothérapie : romarin ou artichaut, par exemple.
-Pratique d’une activité physique ??♂️régulière afin d’actionner ?nos émonctoires (nos organes de détoxination),
-Pratique de méthodes de relaxation (cohérence cardiaque, méditation, yoga ??♂️) afin de diminuer les toxines générées par le stress et l’anxiété.
J’espère que ces éléments vous aident à mieux comprendre ?les sources et le périmètre d’action du syndrome de l’intestin poreux. Celui-ci étant complexe et délicat à traiter, je vous invite à consulter votre naturopathe pour un accompagnement optimal et à 360°.
Portez-vous bien,
Sonia Robino, naturopathe
+33 (0)6 82 31 59 91
Sources photo : DeathToTheStockPhoto / Kinga Cichewicz via Unsplash / Artem Bryzgalov via Unsplash / Pexels / Janita Sumeiko via Unsplash / Pexels / Pexels / Christine Siracusa via Unsplash / Foodism 360 via Unsplash
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Czamanski
février 19, 2020 at 6:14
Bonjour,
Article intéressant comme toujours mais dans la cure de désintoxication il manque à côté de l’articha Et du Romarin :l’Aubier de Tilleul .