Notre écosystème intestinal est constitué de notre flore intestinale et de notre muqueuse intestinale. L’équilibre de cet ensemble est garant de notre immunité, de notre sérénité, de notre digestion et de la bonne assimilation des nutriments.
Une perturbation de cet écosystème intestinal peut alors être à l’origine de bon nombre de pathologies inflammatoires et chroniques.
Regardons comment la naturopathie peut aider les personnes qui sont victimes de ces troubles intestinaux.
Comprenons dans un 1er temps comment fonctionne cet écosystème intestinal. Nous verrons ensuite comment la naturopathie appréhende son dysfonctionnement à travers un réglage alimentaire et/ou un traitement naturel.
Fonctionnement de notre écosystème intestinal
Notre écosystème intestinal est composé d’une flore et d’une muqueuse. Notre flore intestinale est constituée de milliard de micro-organismes qui permettent à notre organisme d’assimiler les glucides et les protides en activant un processus de fermentation pour les premiers et de putréfaction pour les seconds. Notre muqueuse intestinale est une gigantesque barrière (300m2 : l’équivalent d’un terrain de tennis ?) entre nos intestins et les divers organismes pathogènes de notre organisme (virus, bactéries, toxines, etc..), elle nous protège de nombreuses maladies (lorsque celle ci est en bon état ?). Cet écosystème intestinal est donc prépondérant dans notre activité cellulaire en générale et immunitaire en particulier.
Écosystème intestinal et système nerveux
Notre écosystème intestinal est en lien direct avec notre système nerveux central ?. Ces 2 systèmes sont en relation grâce au nerf vague (le nerf pneumogastrique) ainsi, l’activité de notre cerveau a un impact sur notre activité intestinale et inversement ?. De plus, notre muqueuse intestinale renferme 200 à 600 millions de cellules nerveuses (de neurones) et 95% de la sérotonine (neurotransmetteur indispensable à notre équilibre cognitif et nerveux) est sécrétée dans notre muqueuse intestinale. Lorsque l’on sait qu’une carence en sérotonine peut provoquer insomnies, dépressions, compulsions alimentaires et autre troubles addictifs, on comprend que la bonne santé de notre écosystème intestinal participe à notre santé mentale ?. Aussi des études scientifiques confirment le lien entre des déséquilibres de notre écosystème intestinal et certaines pathologies neurologiques et psychiatriques (Sclérose en plaques, Parkinson, Schizophrénie, TDHA,..)
Il est d’ailleurs étonnant de constater une forme de ressemblance structurelle entre notre cerveau et notre intestin grêle ?.
Muqueuse intestinale et immunité
La très grande surface de notre muqueuse intestinale a pour mission non seulement d’absorber les nutriments issus de notre alimentation, de participer au processus de détoxification de notre organisme, mais aussi, comme je vous le disais précédemment, de nous défendre des agressions potentielles?. En effet, cette barrière nous protège grâce, d’une part, aux milliards de cellules immunitaires qui y sont présentes (70% des cellules immunitaires de notre corps se trouvent dans l’intestin ?) et d’autres part, aux jonctions serrées qui la constituent. Les cellules immunitaires de notre muqueuse intestinale assure la défense de notre organisme ? et ses jonctions serrées garantissent l’étanchéité de cette paroi intestinale.
Si celle ci est enflammée, abîmée, acidifiée, elle peut devenir poreuse et perméable, c’est alors la « porte ouverte » aux éléments pathogènes, aux grosses molécules, aux toxines qui ne devraient pas la traverser, et qui vont alors beaucoup solliciter notre système immunitaire. La conséquence ? L’apparition d’une inflammation chronique, qui provoque des allergies, des pathologies chroniques ou dégénératives (fibromyalgie, arthrose,..) voire, des maladies auto-immunes (Crohn, polyarthrite rhumatoïde…)?.
Mode de vie et porosité intestinale
Le point de départ du déséquilibre de notre écosystème intestinal vient principalement de notre mode de vie hyper acidifiant ?. Notre consommation de sucre, de lait de vache, de nourriture industrielle, d’activité sportive excessive, de médicaments, le stress oxydatif de notre mode de vie contemporain : soleil, tabac, téléphone portable (et toute source de champs électromagnétiques), notre manque de sommeil, notre manque de contact avec la nature, etc. Tous ces paramètres participent à la détérioration de notre muqueuse intestinale et au déséquilibre de notre flore intestinale.
Ce dérèglement de l’écosystème intestinal peut alors au fil du temps provoquer des douleurs abdominales, des diarrhées ou de la constipation, des ballonnements, des infections ORL, de la fatigue, des maux de tête, et si l’on n’y prête pas attention ces signes peuvent se transformer en véritables pathologies chroniques, inflammatoires (tendinites, rhinite, etc.) voire même auto immunes. Ces signes peuvent aussi s’accompagner de mycoses fréquentes, d’envies compulsives de sucre, de démangeaisons, de dépressions, de perte de mémoire. On peut alors voire apparaître des candidoses.
Rétablir l’équilibre de l’écosystème intestinal avec la naturopathie
Le naturopathe va d’abord étudier les sources d’inflammations de l’individu et proposer alors un réglage alimentaire stoppant l’apport de sucres blanc, de céréales raffinées, de produits laitiers, de produits industriels, toutes formes de toxines alimentaires afin d’apaiser cette muqueuse. Il va également demander d’espacer les prises alimentaires afin de minimiser le travail de fermentation et de putréfaction de nos intestins en limitant la fréquence de ces prises. Le naturopathe va aussi identifier les autres causes de déséquilibre en étudiant le mode de vie de la personne (tabac, consommation de portable, alcool, activité sportive intense, etc..)
Par ailleurs, le naturopathe complétera ce réglage par des traitements naturels. Il pourra faire appel, par exemple, à l’oligothérapie en substantant la personne avec du molybdène (reconnu pour ses vertus thérapeutiques d’antioxydant et de puissant détoxifiant) ou bien avec un apport de L-Glutamine (véritable carburant des cellules intestinales) ou encore en apportant de la curcumine (profond anti-inflammatoire et cicatrisant). Aussi en phytothérapie ?, le naturopathe a à sa disposition de nombreuses plantes anti fongiques qui s’avèrent très efficaces pour lutter contre une candidose. La plupart du temps la fonction hépatique doit elle aussi être traitée dans les troubles de l’écosystème intestinal car sa fonction détoxifiante est souvent altérée et là encore le naturopathe peut proposer, après analyse du terrain de la personne, un grand nombre de soins naturels.
Comme souvent, le naturopathe accompagnera cette prescription de conseils d’hygiène de vie et de thérapies douces, si nécessaire, et ceci dans une approche individuelle (car chaque individu a son propre terrain) et pérenne.
Alors prenez grand soin de vos intestins ? !
So
Pour prendre rendez vous : sonia-naturopathe-bordeaux.fr
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