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Quand tu fais tes courses, ouvre l’œil !

Nouvelle année, nouveaux repères !

Faire les courses fait partie de ton quotidien. Tu as l’habitude, tu sais où et quoi acheter les yeux fermés. 

Justement, c’est là que le bât blesse.

Jour après jour, tu as pris le pli, acquis tes repères et tu répètes les mêmes gestes. C’est ainsi que ta vigilance s’est émoussée. Les produits s’empilent dans le caddie et le tour est joué. Rapidité et efficacité.

Qu’en est-il de la qualité des produits ? Sont-ils de véritables apports nourriciers ? Préservent-ils ton confort digestif ? Respectent-ils les besoins vitaux de ton organisme et de ton mental ?

Je te propose de dépoussiérer tes habitudes, d’ouvrir les yeux. Pourquoi ? Pour revenir à une alimentation saine, garante de ta santé pour les années à venir.

Alors, place au défi du jour : lors de tes prochaines courses, applique les 5 points qui suivent.

1 – Prépare ta liste à l’avance 

Avant de te lancer à l’assaut des rayons de ton supermarché, prends ton calepin, un crayon et rédige ta liste des courses. 

Cet acte a une utilité qui s’inscrit dans la durée. Nous sommes loin de l’effet et de la satisfaction immédiats :

  • Il te permet prévoir tes repas : combien de fois vas-tu manger des protéines animales ? Quand manger végétarien ? Et ainsi de suite.
  • Il s’agit en réalité d’avoir un tableau de bord succinct (c’est une liste, pas un mémoire ;-)) des apports alimentaires de la semaine. Résultat ? Les déséquilibres vont vite te sauter aux yeux !
  • La liste des courses t’évitera bien des tentations dans les rayons de ton supermarché. C’est un outil redoutable pour éviter les achats compulsifs. Ta santé et ton portefeuille te remercieront.

2 – Déjoue les pièges du marketing alimentaire 

Tout ce qui est “sans sucre”, “sans sucres ajoutés” ou “allégé”, doit attirer ton attention. Il s’agit d’allégations qui cachent une autre réalité : celle des édulcorants ou autres additifs souvent obtenus par synthèse chimique. Ils viennent subrepticement compenser l’ingrédient absent. 

Le plus souvent, ces formules ne font que te donner bonne conscience et finalement te faire tomber de Charybde en Scylla.

3 – Décrypte les étiquettes

Au-delà de ces alléchantes formules, ce sont bien les étiquettes qui révèlent la nature d’un produit.

Quelques clés pour les comprendre :

  • Plus elles sont longues, plus le produit est à proscrire,
  • Le premier ingrédient de la liste est celui qui est le plus présent dans le produit que tu envisages d’acheter. Si c’est de l’eau, ça va. Si c’est du sucre, tu sais ce qu’il te reste à faire.
  • Les suffixes à fuir : par exemple, les ingrédients se terminant par -ose (comme le saccharose), ne sont pas tes amis.
  • Les codes : il peut être utile de garder en tête les codes qui font références à des ingrédients peu recommandables. Par exemple :
  1. Les colorants : E 1XX (E120  = rouge cochenille-carmin)
  2. Les conservateurs : E 2XX (E249-250 = nitrites)
  3. Les exhausteurs de goût : E 6XX (E621 = glutamate de sodium)
  4. Les édulcorants : E 9XX (E951 = aspartame)
  • Les codes barres : ils sont présents sur tous les produits emballés. Ces derniers sont souvent le résultat de multiples transformations qui donnent lieu à des aliments qui n’en sont pas. Privilégie les produits non emballés. Tu verras, tu te retrouveras vite fait autour des étals des fruits et légumes !

4 – Comprends les barèmes

Afin de t’aider à mieux orienter tes choix alimentaires, tu peux t’aider des barèmes. Ils ont la cote en ce moment et font couler beaucoup d’encre.

Les deux principaux barèmes sont les suivants :

  • Nutriscore
  • Siga

Le premier donne une indication générique de la valeur nutritionnelle de chaque produit. Il utilise pour cela un barème de la lettre A à E, du meilleur au pire.

Le deuxième couvre, entre autre, une réalité supplémentaire, très intéressante pour nous ici : l’indice de transformation du produit, de 1 à 7 (du moins transformé au plus transformé).

La meilleure façon d’utiliser ces barèmes consiste à les combiner.

Le petit dernier est l’allégation “Ingrédients simples”, représentée par le logo blanc et vert d’une cocotte, flanquée d’une pastille verte. Ce symbole indique les plats et recettes qui limitent l’utilisation d’ingrédients ultra-transformés. 

Le tout dernier numéro de ma Newsletter aborde en détail les barèmes. Pour ne pas rater les prochains numéros, je t’invite à t’inscrire – elle est gratuite !

5 – Mets la main à la pâte

Pas besoin d’être un chef étoilé pour préparer de grands plats avec des ingrédients simples. 

Ce sont eux, les ingrédients, qui font la différence et mettent des étoiles dans ton assiette 😉. A condition qu’ils soient  naturels (“vrais”), riches en nutriments essentiels et respectés lors de la préparation. Il est important aussi qu’ils soient de saison. Tu les manges ainsi lorsqu’ils sont au top de leur forme. 

De plus, quand tu mets la main à la pâte, tu évites de céder les rênes de ta santé et de ton bien-être. C’est toi qui décide, pas les industriels. La liberté, elle est là. Et la santé aussi.

Ode à la simplicité

Ces quelques gestes se veulent simples. Ce n’est pas un hasard. C’est dans la simplicité que l’on peut retrouver le souffle de l’authenticité. 

Les emballages en sont une belle illustration. Tu effeuilles les produits, jettes le superflu et reviens à l’essence pour consommer sans filtres. Et surtout, pour préserver ton capital santé.

Bonnes courses !

Sonia

 

Photos : Priyadharshan Saba, Torbjorn Helgesen, Priscilla du Preez, Scott Warman, Gabrielle Ribeiro et Tania Melnyczuk via Unsplash.

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