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bysohealthy naturopathie interview

La naturopathie par Sonia Robino

Entretien avec Sonia Robino, naturopathe

— Propos recueillis par : Donatella Serre, rédactrice de contenu numérique

 

Du nouveau par ici ! Sonia Robino, votre naturopathe à Bordeaux et auteure de ce blog, me confie son clavier. Mais pas que. En effet, elle a accepté de répondre à une série de questions que j’ai le plaisir de partager avec vous.

L’occasion pour Sonia de vous présenter la naturopathie avec spontanéité et à travers son vécu et ses mots.

Première partie de cet entretien. Belle découverte et lecture à vous !

Question 1 :

Sonia, naît-on ou devient-on naturopathe ?

Sonia : “Tout au long de ma vie et jusqu’à mes 40 ans, les solutions que l’on me proposait pour me soigner étaient médicamenteuses. J’ai pris beaucoup de médicaments jusqu’à ce que je suive une autre voie de soins pour moi-même et pour ma famille par la suite. Je suis donc devenue naturopathe.

A l’époque, j’avais une colopathie chronique. J’ai eu ma première crise de colopathie la veille du BAC. A cette occasion j’ai été hospitalisée et au terme d’une fibroscopie, on m’a administré du Lexomil. Le lien avec le mental avait bien été remarqué, mais la solution ne m’a pas vraiment aidée, les crises de colopathie m’ayant accompagnée presque toute ma vie.

A mon arrivée à Paris, à l’âge de 23 ans, j’ai été hospitalisée une semaine et on m’a prescrit une batterie d’examens au terme desquels on m’a confirmé que le trouble était nerveux. En revanche, mis à part les médicaments ciblés pour les intestins, aucune solution concrète et à long terme.

 

 

Indépendamment de ces crises, j’étais en proie à une fatigue chronique, perpétuellement enrhumée, insomniaque et déprimée.

Anxiolytiques, anti-inflammatoires et antalgiques m’ont accompagnée tout au long de ces épisodes pénibles.

Par la suite, le même schéma s’est reproduit avec mes enfants. La prise de médicaments me rassurait lorsqu’ils étaient souffrants. J’en étais arrivée à être rassurée quand ils étaient sous antibiotiques. Sauf que… ils l’étaient jusqu’à deux fois par mois !

Quand à mon mode de vie, il tournait autour des produits light, des sodas, des plats préparés pour les enfants… et d’un rythme alimentaire déréglé avec des périodes pendant lesquelles je n’avalais rien et des périodes où je mangeais en quantité.

Le déclic

Et puis à quarante ans, il y a eu un éveil dû à un ensemble de facteurs : rencontres, lectures, recherches… In fine, à force de tourner en rond, je me suis mise à chercher d’autres solutions. J’ai commencé par la méditation et j’ai fait une cure de detox. Cette dernière a été une première expérience significative car elle m’a montré la puissance de notre corps et sa capacité à se nettoyer pour retrouver vitalité et énergie.

Le grand changement aura été l’arrêt de la cigarette. J’étais véritablement accro et j’ai eu un déclic. Le reste a suivi assez naturellement : j’ai modifié mon alimentation afin d’en faire un allié, j’ai modifié mon rapport aux médicaments…

bysohealthy naturopathie stop cigarette

 

Attention, en tant que naturopathe, on ne substitue jamais à la médecine traditionnelle ! Certains traitements et médicaments sont absolument indispensables.

Résultat des courses pour moi : à 45 ans, j’ai bien plus de vitalité, de mental et de moral qu’à 30 ans ! Ma gestion du stress et la qualité de mon sommeil se sont nettement améliorées. Cela ne veut pas dire que je ne suis jamais malade, mais que tout le terrain a changé et que la gestion même des éventuels rhumes et autres affections n’est plus du tout la même.

Alors je dis “non” quand on baisse les bras face aux douleurs qui peuvent apparaître avec l’âge !

Question 2 :

Cela veut dire qu’il n’y a pas de fatalité, quel que soit notre passé ?

Sonia : “Il n’y a pas de fatalité. On peut restaurer un organisme qui a été abîmé. Cela prend du temps. Je prône la lenteur : j’essaye de l’appliquer à moi-même, à ma famille et aux personnes qui viennent consulter.

Notre rapport au temps est fondé sur l’immédiateté, l’instantanéité.

En naturopathie, il faut se faire confiance, être dans le présent et savoir écouter son corps pour avancer pas à pas. Cela prendra le temps qu’il faudra, la restauration se fait dans la durée et avec de la patience.”

Question 3 :

Quel est ton plus gros défi en tant que naturopathe ?

Sonia : “Une personne est venue me voir alors qu’elle était sous chimiothérapie. Il était évidemment hors de question de toucher à son traitement allopathique.

En revanche, j’ai pu l’accompagner dans l’abandon d’une alimentation inflammatoire et toxique qui pouvait entretenir l’environnement des cellules cancéreuses. On sait à présent que celles-ci se nourrissent de sucre et que le cancer prolifère là où il y a inflammation. A travers l’alimentation, il s’agissait donc de faire reculer l’inflammation systémique et arrêter de nourrir les cellules cancéreuses.

Par ailleurs, l’accompagnement s’est fait en micro-nutrition. Celle-ci permet de pallier, par exemple, la chute des plaquettes ; ou de soutenir la fonction hépatique mise à rude épreuve par la chimiothérapie ; ou encore de mettre en place un apport d’oligo-éléments et vitamines garants de la vitalité.

L’accompagnement s’est fait en toute humilité. J’insiste sur ce mot : elle est essentielle lorsqu’on accueille des personnes en grande souffrance, comme cette personne justement. »

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J’espère que le parcours de Sonia vous ouvre de nouvelles perspectives et vous inspire !

Gardez un œil sur les réseaux sociaux @bysohealthy car nous y publierons des extraits vidéo inédits et l’annonce en avant-première de la suite de cette interview.

Pour contacter Sonia Robino : +33 (0)6 82 31 59 91

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