C’est la saison des allergies ?
C’est le moment de l’année, avec le printemps, où ça recommence ! Ecoulement nasal ??, yeux ? qui puiquent et qui ne font que pleurer… et vous souffrez de l’énième allergie qui ne va pas vous laisser tranquille pendant la belle saison !
A quoi sont dues ces flambées d’allergies respiratoires ? Quel est leur terrain ? Faisons un tour d’horizon ensemble, pour mieux comprendre les causes, les effets et les possibles solutions naturelles.
Une personne sur quatre souffre d’allergies respiratoires
En France, une personne sur quatre ? est sujette aux allergies respiratoires et assimilées : rhinites allergiques, asthme allergique, rhume des foins…
Selon l’OMS, les allergies respiratoires se classent au quatrième rang des pathologies chroniques les plus fréquentes – de quoi attirer notre attention et mériter une approche de fond à plus longue portée que celle antihistaminique et corticoïde.
Quels symptômes ?
Quels sont les principaux symptômes qui doivent nous aider à tirer la sonnette d’alarme ? ? Ecoulement nasal clair, obstruction nasale, éternuements répétitifs, larmes, yeux qui pleurent et qui démangent, maux de tête, fatigue saisonnière, inconfort digestif, douleurs articulaires…
Un véritable festival qui constitue un cocktail explosif ? et pénible à supporter au quotidien !
Qu’est-ce qu’une allergie ?
Avant de nous intéresser de plus près ? aux allergies respiratoires, penchons-nous sur le mécanisme allergique en général. Il s’agit d’une réaction immunitaire exagérée qui entraîne une inflammation importante. Le système surchauffe ? et se dérègle face à ce que le système immunitaire identifie comme un agresseur.
Facteurs à l’origine des allergies respiratoires
On distingue les facteurs héréditaires et les facteurs environnementaux.
1️⃣ – Facteurs héréditaires : certains individus ne sont pas équipés pour produire suffisamment de compléments capables de faire diminuer l’histamine (voir ci-dessous) – une particularité dont ils ont hérité. Souvent, les personnes concernées ont des parents eux aussi allergiques.
Je ne vous surprendrai pas en vous annonçant que la flore intestinale dont nous héritons au terme des 9 mois in utero et des deux ans qui suivent notre naissance joue un rôle essentiel. En effet, c’est pendant ces 1 000 jours que notre microbiote se compose de manière équilibrée et vient définir notre terrain.
2️⃣ – Facteurs extérieurs : il s’agit des facteurs environnementaux qui agissent, hélas, comme autant d’agresseurs perçus comme des menaces par notre système immunitaire. Plus nous sommes sollicités, plus notre système va surchauffer et conduire à terme à une inflammation permanente.
3️⃣ – Porosité de la muqueuse intestinale : lorsque la muqueuse devient lâche, elle laisse passer les éléments pathogènes (toxines, virus, bactéries…) dans notre organisme. En réaction, celui-ci sollicite notre système immunitaire. Résultat : ces inflammations qui nous assaillent, comme autant de coups de feu tirés vers les intrus. Or, lorsque la muqueuse est très poreuse, nos défenses s’affolent et tendent à tirer à vue sur tout : pollens, poils de chat, graminées…
L’histamine et les substances effectrices
Les études ont démontré que l’intensité de la réaction allergique est directement proportionnelle au niveau de production de l’histamine. De quoi s’agit-il ?
Il s’agit d’un médiateur chimique secrété lors d’une réaction de défense immunitaire ou d’un apport alimentaire. Dans cette dernière catégorie, citons les crustacés, les fraises, les œufs, les levures…
A son tour, l’histamine peut induire la sécrétion des substances effectrices. Ces dernières viennent déclencher la réaction de certains organes et expliquent la production de mucus, les larmoiements et démangeaisons diverses et variées.
La réaction en chaîne ? ne s’arrête pas là ! En effet, les substances effectrices activent à leur tour d’autres médiateurs pro-inflammatoires. Conséquence ? Un état inflammatoire chronique ?.
Comment l’inflammation est-elle jugulée par notre organisme ?
Notre organisme régule l’inflammation de deux façons :
1 – La sécrétion de cortisol : son action est anti-inflammatoire
2 – Les Treg ou lymphocytes T régulateurs : ils viennent calmer la réaction immunitaire. A noter qu’ils sont insuffisantes chez les sujets touchés par les allergies respiratoires.
La naturopathie à la rescousse !
La naturopathie vient à la rescousse de notre organisme, lui apportant une aide naturelle ? précieuse.
Et cela, à commencer par notre alimentation ?. Elle a son mot à dire et peut, heureusement, jouer un rôle très intéressant. Celui-ci passe par l’alcalinisation de notre assiette, par l’apport d’aliments riches en oméga 3 (je vous rappelle dans cette publication de quoi il s’agit).
Les aliments riches en quercétine permettent de lutter efficacement contre les allergies. Il s’agit donc d’inclure dans notre bol alimentaire des brocolis, des câpres, des myrtilles, du cassis, des pommes ?, de noix. Un régime qui apportera à notre organisme cet antihistaminique naturel qu’est la quercétine.
Du côté des compléments alimentaires, mentionnons l’œuf de caille synergies qui présente des vertus antihistaminiques réduisant la sensibilité du sujet aux allergènes.
Le yoga
La pratique du yoga ??♂️ est une aide précieuse : elle permet de pratiquer des exercices qui viennent renforcer l’amplitude ventilatoire et nettoyer l’organisme des sécrétions des bronches. Elle présente également des vertus alcalinisantes. En effet, elle active, entre autres, l’émonctoire qui gère les acides de notre corps, les poumons.
La phytothérapie
La phytothérapie nous propose quant à elle les bienfaits du cassis. Ce dernier se distingue par son action anti-inflammatoire. Notons aussi l’action bienfaisante du plantain (antihistaminique naturel), du romarin et de l’oignon, tous deux riches en principes actifs efficaces contre les allergies respiratoires.
L’hydrologie
Et puis j’aimerais vous parler d’une technique de nettoyage du nez ?? particulièrement indiquée en cas d’allergies respiratoires : le Lota Neti. Issue de l’ayurvéda, cette technique permet de nettoyer le nez à l’aide d’une petite théière remplie d’eau tiède salée. A pratiquer notamment le matin, au moment du réveil, après que le mucus a envahi les sinus pendant la nuit, et le soir avant le coucher. Prenons soin d’appliquer cette technique lorsque nécessaire et de manière provisoire.
J’espère que ce tour d’horizon ? vous permet de mieux comprendre le mécanisme allergique et les voies naturelles vers la guérison. Même si le nombre de cas allergique ne fait qu’augmenter d’année en année, ce n’est pas une fatalité et la naturopathie peut venir changer la donne ! Surtout, avant de mettre en place une pratique naturopathique, pensez à vous faire accompagner par un spécialiste.
Je reste à votre écoute si vous avez des questions, des commentaires ou des suggestions.
Portez-vous bien,
Sonia Robino
Sources photos : Canva, Brittany Colette, Volodymyr Hryshchenko, amelioretasante.com, Lukasz Szmigiel, Saskia Van Manen, Samuel Austin, Hessam Hojati, Canva, bioalaune.com.